Bref retour sur la conférence du 10 février, car il est difficile de la résumer en quelques lignes: 1h30 et d'une quarantaine de diapos.
Comme indiqué dans l'article de présentation, les vicairies sont méconnues et l'on en est aux fouilles (Chalencon), aux recherches de documents (interprétations des noms latins) , et aux hypothèses.
Leur installation se fait à l'époque carolingienne, avant la féodalité et les évêques, leur route (grand chemin) emprunte plutôt les crêtes que les fonds de vallées (moins de cours d'eaux à traverser).
Ce peuplement entraîne un défrichage pour permettre les cultures et correspond à "l'optimum climatique de l'an mil" (voir graphique) qui sera suivi du "petit âge glaciaire" (XIVe - XVIIe):
Le document pyramidal ci dessous (aimablement communiqué par J-Claude) résume l'organisation:
Des pouvoirs publics semblent délégués par le comte aux vicairies, particularité du Vivarais: le pouvoir du comte est possédé par l'évêque.
Organisée en partenariat avec "l'université populaire du centre Ardèche", cette conférence concernait donc plutôt ce territoire.
Dornas fut peut-être concerné par les vicairies qui purent exister à Mézilhac et Issarlès, et on peut espérer une conférence de J-Claude à ce sujet, pourquoi pas avec "l'université populaire des Boutières" !