SOURCE et eaux de Dornas LA CHATELAINE

Si notre ami Efge avait des documents ou des choses à nous dire sur la source d'eau minérale si réputée jusqu'aux années 90, propriété de la famille Curinier, je pense cela serait un bon sujet de discussion et de partage de savoir!!!

(exemple : historique, années de début/ de fin, diversifications de l'usine avec les eaux aromatisées et les 'doypacks' jus de fruits) etc etc

Un peu hors sujet.....
Mais j'ai retrouvé le site qui traite de nombreuses étiquettes d'eaux minérales,dont celle de "La Chatelaine".
Ce sujet avait fait partie d'une discussion il y a pas mal de temps sur le forum.


http://eaux.minerales.oubliees.over-blog.com/article-voici-la-plus-grosse-collection-jamais-rassemblee-d-etiquettes-d-eaux-minerales-disparues-mise-a-jour-du-03-09-2009-39430869.html

Bernard a écrit:

Un peu hors sujet.....
Mais j'ai retrouvé le site qui traite de nombreuses étiquettes d'eaux minérales,dont celle de "La Chatelaine".
Ce sujet avait fait partie d'une discussion il y a pas mal de temps sur le forum.


http://eaux.minerales.oubliees.over-blog.com/article-voici-la-plus-grosse-collection-jamais-rassemblee-d-etiquettes-d-eaux-minerales-disparues-mise-a-jour-du-03-09-2009-39430869.html

oui j'ai revu cela il y a très peu de temps ; superbe mais dommage qu'il n'y ait que les etiquettes et aucun historique ! c est là que Efge interviens !!! (ou pas!)

Allez..juste pour se mettre "l,eau" à la bouche
[url=https://servimg.com/view/16039086/29]

Sur l'origine de la source La Châtelaine:
La demande d'exploitation est déposée en août 1905 par Camille Dejoux et Octave Faure qui sont aussi mouliniers en soie.
Après les différentes analyses bactériologiques et commission sanitaire... etc, un arrêté ministériel du 12 mars 1907 autorise l'exploitation et la vente de l'eau minérale La Châtelaine; il émane du ministère de l’intérieur et de la direction de l'assistance et de l'hygiène publique; il est signé Georges Clémenceau (Le Tigre) alors président du conseil, c'est toutefois le chef du bureau du secrétariat qui par ampliation appose une signature manuscrite.
Source (sans jeu de mot !) : archives départementales.


Deux cartes postales de l'inauguration (hélas de mauvaises qualité) beaucoup de monde sur la place en tout cas.

très intéressant, j'étais certain que tu allait éclairer nos lanternes sur le sujet !!!
donc la famille curinier a acheter le droit d exploitation plus tard si je comprend bien?

 

Précision: la partie écrite n'est pas le verso la carte postale du haut.


Les débuts de l'exploitation et de la commercialisation, la carte est du 12 juillet 1908, la voie ferrée CFD jusqu'à St Agrève fut ouverte en mai 1903; 2 caisses ce n'est certes pas beaucoup mais à l'époque ce sont des caisses de 60 bouteilles !
Est-ce Camille Dejoux ou Octave Faure tout à gauche ? la question est posée...
Natif de Marcols Camille Dejoux fut un personnage connu, moulinier à Dornas, Mariac et Le Cheylard (Champel), président du comité des Républicains du Cheylard, il décède semble t-il très rapidement le 7 janvier 1911 au Cheylard à 52 ans. Son fils unique Raoul lui succède mais il tombe à Vassincourt (Meuse) le 9 septembre 1914 (il figure sur le monument aux morts du Cheylard). Sa mère (et veuve) continuera l'exploitation (Octave Faure lui ayant cédé les parts qu'il détenait)  mais s'en séparera rapidement. Plusieurs propriétaires se succéderont alors mais l'exploitation de la source reste très limitée et ne se développe pas. Ce n'est qu'après la seconde guerre que les frères Dussaud de Chanéac (qui exploitent une source à Bois Lantal) deviennent propriétaires et réalisent des travaux (bâtiment d'exploitation, meilleur forage) qui marquent le réel début du développement de La Châtelaine. En 1952 ils louent la source aux quatre frères Curinier originaires aussi de Chanéac et aussi exploitants d'une source à Bois Lantal et dont l'autorisation d'exploitation vient d'être annulée.
Félix, Louis, Marc et François (père d'André) Curinier s'installent à Dornas avec leurs familles et vont régulièrement et continuellement développer la production.
(à suivre)

cette carte , agrandie et encadrée qui trône dans une de nos chambres à Bellevue !

vivement la suite, merci c'est passionnant !  

Les quatre frères vont se répartir et assurer l'ensemble des tâches de production, administration, livraison et commerce ; la clientèle s'élargit : Valence, Lyon, Hte Loire....les ventes concernent uniquement l'eau minérale gazeuse.
En 1970 André (qu'au village on appellera surtout "Dédé") rachète la source aux frères Dussaud et va engager avec son épouse le très important développement du site.  
Acquisitions foncières de terrains et bâtiments aux abords immédiats puis l'ensemble du Château: habitation et locaux des anciens moulinages. Travaux de forages,  construction de nouveaux locaux, installation de nouvelles machines en créant une véritable chaîne d'embouteillage. Augmentation du parc des véhicules de livraisons.
De nouveaux emplois se créent. Il devient également maire de la commune à cette période.
Tout ceci se réalise en conquérant de nouveaux marchés et clientèles.
La production va se diversifier: l'eau gazeuse n'est jamais abandonnée, s'ajoutent la limonade, les sodas, le cola, puis les boissons aromatisées en sachets (Sweets, Dorval).

Mais je vais peut-être laisser la parole à d'autres intervenants.....

à l'époque , j'etais gamin quand j'ai eu la chance de boire (pas l eau gazeuse je n'aimais pas du tout cela à l epoque, je me suis bien rattrapé depuis!) la limonade et les sodas orange ou citron, on en prenait par caisse au 'marchand de vin' le pere de bernard chalencon située route de vals dans son petit entrepôt à l'entrée du village, et les DORVAL boison exclusive avec systeme DOYPACK (sachets individuels révolutionnaires a l epoque : l equivalent des 'capri-sun' mais avec 30 ans d avance!) avec le nom qui ressemble a dornas et 'a l eau de la source de dornas (marqué sur le paquet..)  
il y avait les goûts suivants :  Orange, Pomme, Fruits exotiques et COLA haha que de souvenirs    ! par contre j'ai pas compris pourquoi au milieu des années 80 ils ont changé le nom de DORVAL en DéFI ...le nom de dornas en jus de fruit perdait de son authenticité je trouve... je n'ai jamais compris cette stratégie commerciale ...
je pense que la source n'etait pas infinie et qu'au tarissement (ou presque) la famille curinier du, à regrets, fermer le site de dornas autour de 1992 ou 1993 il me semble?
mais André CURINIER ayant racheter les eaux de Vals, son avenir était tout tracé ainsi que pour ses enfants Richard et Marie-pierre.

si il y a des erreurs ou approximations, je laisse le soin à Efge de repondre aux questions que j'ai sans réponses ou aux dates, si il est en possession des réponses bien sûr...

Je me suis plutôt intéressé à l'historique ancien de La Châtelaine, je n'ai pas de réponses concernant le changement de l’appellation des boissons en sachets ; c'est ce type de conditionnement qui donna accès à la grande distribution et à des contrats avec l'armée (qui comptait encore le contingent des appelés).
Le rachat des eaux de Vals intervint au début des années 80 et les deux sites furent un temps exploités simultanément. L'arrêt à Dornas semble en effet se situer vers ces dates de 1992-93 (je ne connais pas précisément) ; en derniers temps étaient même fabriquées des pastilles (du type pastilles Vichy). Certains employés poursuivirent leur carrière à Vals.
Le tarissement ou du moins la limitation en quantité exploitable de la source La Châtelaine n'est sans doute pas la seule raison de sa mise en sommeil; les eaux de Vals ayant une grande notoriété et se situant dans un bassin thermal aussi très renommé offrant des perspectives de grande commercialisation; certainement aussi la problématique de gérer deux sites et la nécessité de présence permanente à Vals avec le développement de l'exploitation.

Pour réussir dans ces entreprises il fallait beaucoup de qualités de vaillance, de courage, de manager, de gestionnaire, de relations aussi ; "Dédé" possédait cela.
Il avait aussi de grandes compétences et la passion de la mécanique ; lors de la reprise de la source de Dornas il acquit souvent des machines d'occasion qu'il réparait et adaptait aux besoins de la chaîne d'embouteillage, de même pour les camions: des "Berliet", dont il assurait la remise en état et l'entretien. "Mettre les mains dans le cambouis" n'était pas pour lui une formule usurpée ! D'ailleurs quand il eut un peu plus de temps sa passion fut de réparer et remettre en état de vieux véhicules (même un gazogène) repeints aux couleurs de la source Vals St Jean pour en faire la promotion.
Il faut souligner aussi et il aimait à le rappeler, l'aide de son épouse Lucienne ("Lulu" au village) dans la partie administrative et comptable et son soutien dans ses entreprises où tout ne fut pas toujours un long fleuve tranquille.

Le lien ci-dessous donne accès à trois vues dont le captage de la source à Dornas:
http://eaux.minerales.oubliees.over-blog.com/article-35697816.html

Je me souviens vaguement,dans les années 50/55 être allé en grand curieux que j’étais(et que je suis toujours d'ailleurs)voir de très près les machines dans l'atelier de conditionnement. J’étais surtout fasciné par la machine à étiqueter que je trouvais "magique".
Par contre,Il y avait peu de monde -deux personnes-me semble -t-il.Des gens assez "sympa" en somme puisqu'ils ne m'avaient pas fait courir.

Je pense même à la réflexion que j'avais un peu abusé de leur gentillesse.

je me souviens que André ou sa femme faisaient la navette entre dornas et vals.. le pere d un de mes amis (qui habitait dans la MEME maison que notre ami Bernard -l'ancienne boucherie carle) travaillait à l'usine de DORNAS et à été muté à Vals. je me rappelle donc avoir perdu un ami (forcé de déménager vers 1986).

oui dommage que tu ne sache pas pour les appellations meme si c est un 'détail' .
je me rappelle de ces camions anciens avec 'vals' sur les côtés ; il me semble que lucien ou patrice vialle ait récupéré un de ces camions par la suite?

que de souvenirs !

vraiment eut une bonne idée ce sujet sur la bonne vielle source La Châtelaine ;  qu'il faisait bon vivre dans les année 80 , avec de l'eau et des boisons à profusion et venant de notre propre village!!

je donnerais TRES cher pour boire à nouveau une eau la chatelaine ou un soda a l orange ou un dorval venant de dornas alors qu'à l'époque on trouvait ça 'normal'  mais je me rappelle avoir ressenti une grande tristesse quand l'usine et les activités de Dornas ont fermées définitivement...............

A la fin des années 60 (donc un peu plus tard que Bernard) j'avais quelquefois l'occasion d'entrer "à la source" (nous habitions à côté). Je n'ai pas de souvenirs de la tireuse mais je me souviens qu'il y avait un grand plateau circulaire qui tournait sur son axe et sur lequel étaient mises en attente les bouteilles pleines, Mr Louis Dallard les prenait une à une et les passait à la capsuleuse puis les remettait sur le plateau où Mr Marc Curinier les plaçait à l’étiqueteuse (magique !) puis les rangeait en caisses, c'était surtout des caisses de 60 bouteilles arrangées tête-bêche horizontalement, les caisses étaient ensuite "gerbées" par trois (je vous laisse calculer le poids de l'ensemble pour des bouteilles de 75 cl ! n'oubliez pas la caisse en planches assez épaisses pour résister !).
Pour les livraisons ils possédaient un seul camion, un Renault "Fainéant", plateau bien sur ; en fin de journée j'assistais parfois au chargement : le camion mis au quai et à trois ou quatre, chacun avec un"diable" chargé de 3 caisses, c'était un véritable "ballet" dont j'admirais la rapidité, la précision, l'agilité, d'autant plus que le plateau du camion, un peu plus bas que le quai, était accessible par un plan incliné sur lequel il fallait freiner le diable chargé de plus de 200 kgs !
Une chorégraphie pour un spectacle qui m'étonnait toujours, et le camion avait vite fait "salle comble". C'était ensuite pour certains acteurs le départ en pleine nuit pour livrer au plus tôt à Lyon ou ailleurs...
A cette époque le verre était "consigné" et au retour du camion c'était le "ballet" en sens inverse, l'eau des bouteilles en moins !!
Des clients venaient aussi directement s'approvisionner à la source, en général avec de plus petits véhicules, les limonadiers des communes voisines et aussi du Cheylard, St Sauveur de Montagut ... Parfois de simples voitures pour quelques caisses: 2 CV camionnette, Juva quatre ...

Il faut aussi préciser qu'il y avait un dépositaire "officiel" de La Châtelaine au village: Mr Eugène Volle, dont l'approvisionnement ne posait pas problèmes puisqu'il habitait sur la place à quelques dizaines de mètres de la source. Il assurait les livraisons à domicile dans le village, mais il ne fallait pas commander plus d'une caisse à la fois car c'était la capacité maximale de son "véhicule de livraison" !!  C'était une ancienne voiture landau d'enfant tôlée et assez profonde reconvertie au transport "petit courrier" !!  Quels souvenirs ! Il était d'une extrême sympathie et gentillesse et ce n'est pas sans émotion que j'évoque son souvenir.  

Un excellent sujet de discussion en tout cas.

j'étais en train d imaginer le poid sur les diables, la précision, leurs rotations!! tout cela inspire un profond respect pour ces personnes aujourd'hui disparues qui ont fait l'âme de cette usinbe, de cette société et qui firent prosperer un pan économique du village...
oui vraiment un sujet passionnant et qui provoque une nostalgie et des souvenirs impérissables...
merci encore pour tes (nombreux) souvenirs partagés ici bas

Un peu de visuel qui rappellera des souvenirs aux visiteurs du forum qui ont connu cette époque et suscitera l'imaginaire des plus jeunes.

  

Un exemple de "Renault Fainéant" correspondant à celui de La Châtelaine (il existait en différents tonnages).
Le "véhicule" de Mr Eugène Volle correspondait à peu près à celui de la photo, sans doute un peu "aménagé et renforcé" ! Bien sur il ne pouvait pas contenir une caisse de 60 bouteilles mais il existait des casiers de moindre contenance (de 16 ou 18 bouteilles disposées verticalement, je ne sais plus bien). Il avait l'exclusivité de la vente sur le village.
A ce moment là la production concernait uniquement l'eau minérale gazeuse, je crois aussi qu'elle était conditionnée en "quart" de 25 cl, mais ma mémoire me fait un peu défaut !

Encore des choses à dire  à écrire sur La Châtelaine, mais chacun son tour ....

merci pour ces autres précisions. En ce qui me concerne je n'ai pas grand chose a rajouter .

peux-être juste cette anecdote de gamins de 15 ans : on avait amener, un ami et moi, un carton de 'défis' fruits exotique si je me souviens bien, dans une 'cabane' faites par nos soins au fond du chemin dit 'la sogne' dans une forêt aujourd'hui coupée, on avait laisser le carton à la fin de l'été pensant stupidement déguster les boissons à nos prochaines vacances, la toussaint.
quelle (mauvaise) surprise ce fut quand nous avons couru à l'endroit pour voir ce qu'il en etait : les centaines de bestioles s 'etaient bien regaler et avait bu à notre santé la TOTALITé des packs nous laissant comme deux imbéciles... un souvenir qui m'a marqué

Le sucre attirait évidemment les insectes qui durent se régaler, surpris d'un tel festin en ces lieux !! !
Bien plus que la seule eau minérale, les boissons sucrées (limonade, soda) impliquèrent pour les bouteilles en retour de consigne et avant nouveau remplissage, une machine-laveuse permettant l'élimination des dépôts sucrés et des arômes des sodas. C'était une machine très longue, alimentée à une extrémité par deux ouvriers, elle "engloutissait" une dizaine de bouteilles à la fois, maintenues calées sur une sorte de tapis roulant métallique et qui passait dans différents bains à température élevée (un nuage de vapeur se dégageait au dessus) avant rinçage et sortie à l'autre extrémité sur la chaîne d'embouteillage les dirigeant vers la tireuse... etc

En 1974 j'avais travaillé à la source pendant le congé scolaire d'été (le débit beaucoup plus important dans cette période entraînait l'embauche de saisonniers).
Je partais en livraisons avec les chauffeurs pour déballer les caisses chez les clients et remballer les vides. A Dornas les caisses étaient mises sur palettes et les camions chargés et déchargés par élévateurs mais lors des livraisons il fallait "démonter" ces palettes et les "remonter" avec le vide, à quelques rares exceptions (gros clients) aucun n'avait de locaux adaptés et ne possédait de trans-palettes.
C'est là aussi que j'ai pu mesurer le poids, et "apprécier"! la force et "l'art" qu'il fallait pour manœuvrer sur un diable trois caisses de 60 bouteilles ; quelques anciens clients "historiques" recevaient encore ce conditionnement, on les mettait au "cul" du camion et à l'arrivée j'aidais du mieux que je pouvais le chauffeur lorsqu'il les prenait à l'épaule et devait parfois monter ou descendre un escalier.  

Je me souviens aussi que c'était la grande époque de la limonade (beaucoup plus que les sodas orange et citron), la plupart des bouteilles étaient fermées par une "mécanique" mais commençait déjà la fermeture par bouchons vissés (Dédé avait équipé la chaîne d'une machine-visseuse), c'était aussi le début des caisses "plastique" mais l'essentiel restait encore en casier bois de 12 bouteilles.

Je ne crois pas que Dornas ait connu l'évolution vers les bouteilles plastique et leur conditionnement filmé en pack de six.

Étiquettes de limonade et la célèbre mécanique de fermeture:

 

etant né en 1975 je me rappelle surtout des sodas orange et citron, et bien sur des doypacks
mais oui tu as raison uniquement des bouteilles en verre pour l exploitation à Dornas.

excellent l etiquette de la limonade, j'en avais jamais vu  ils avaient du la changer au début des années 80 car ce visuel avec la chèvre ne me dit absolument rien... moi je pense avoir connu plutot une etiquette bleue un peu comme celle des sodas mais differente de ta 1ere photo

ah tu as été 'saisonnier' également, ma soeur avait fait un stage à la compta avec mme Curinier , je pense en 1979 ou 1980...

merci d'avoir puiser dans tes souvenirs!!

Afin d’éclairer la lanterne de peut être quelques lecteurs ,mais également de la mienne,j'ai fais une petite recherche concernant la dénomination bizarre de ce fameux Renault:

Le Renault R4140 est un camion à cabine avancée de 5 et 7 tonnes de charge utile fabriqué par Renault à partir de juin 1950. Le surnom de « fainéant », malheureux surnom, lui est donné par les routiers à cause de la position couchée du moteur entre les longerons du châssis derrière la cabine et de sa faible nervosité à cause de rapports courts de la boite à vitesses.

Bien qu'il soit uniquement lié à des caractéristiques du véhicule, ce surnom était en effet assez malheureux et d'une dérive facile envers les utilisateurs de ces camions qui n'avaient cependant rien de "fainéants" quand on connaît les conditions de l'époque.


Ça ne concerne pas directement La Châtelaine mais je trouve cette étiquette... comment dire... euh ... Atomique !!



A cette époque la source d'Arcens se nommait "La Préservatrice".

Il est vrai qu',au début du siècle,la radioactivité était considérée comme bénéfique pour la santé.De nos jours c,est franchement l,inverse.
Je pense que cette mention était relative à la présence de radon dans les roches granitiques.Ceci n,engage que moi.

radioactive incroyable en effet . . .

Je pense qu'il y a quelques décennies il n,était pas rare de posséder des aiguilles au radium.Je me souviens qu',une voisine en possédait une dans un petit étui en bois.Bien entendu il était interdit de le toucher...la tentation était grande.....

Une recherche sommaire confirme en effet que les roches granitiques du Massif Central sont faiblement radioactives (sans danger!) et que le radium était notamment utilisé dans la fabrication de peintures luminescentes pour les aiguilles de réveils et montres.
Après sa découverte fin XIXème la radioactivité était considérée comme bénéfique à faible dose, dont le radium, utilisé aussi dans les cosmétiques, ce qui prendra fin quand ses dangers seront mis en évidence.